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Le Niger est confronté à une situation sanitaire caractérisée par une menace constante d’épidémies (polio, méningite, rougeole, paludisme, etc.) et d’autres maladies transmissibles et non transmissibles. Pour relever ces défis, le pays a adopté des stratégies dont la vaccination généralisée, politique de santé la plus salvatrice. A l’OMS, le programme Maladies évitables par la vaccination (MPV), situé au sein du groupe Couverture sanitaire universelle / Maladies transmissibles et non transmissibles, travaille, conformément à l’analyse de rentabilisation des activités de vaccination de l’OMS au Niger. La sécurité des vaccins est essentielle à la mise en œuvre et au maintien de programmes de vaccination efficaces. Le déploiement des vaccins contre le Covid-19 a mis en évidence les préoccupations des bénéficiaires de la vaccination en matière de sécurité, soulignant la nécessité d’une surveillance et d’une réponse adéquates aux événements indésirables. L’OMS fournit un soutien technique au Niger pour renforcer le système de sécurité des vaccins et un suivi efficace de la sécurité pendant les activités de vaccination. Avec l’introduction prochaine de huit (8) nouveaux vaccins et les activités spéciales de vaccination, l’OMS se propose de recruter un consultant pour soutenir une surveillance efficace de la sécurité vaccinale dans le cadre des fonds TCA GAVI 2024 2025. L’objectif du déploiement est de faciliter la surveillance de la sécurité lors de l’utilisation des vaccins dans le pays en fournissant un appui technique dans :
• Renforcement des capacités des travailleurs de la santé en matière de surveillance de la sécurité des vaccins ;
• La collecte complète de données lors de l’investigation des cas graves de MAPI suite à la vaccination ;
• La compilation des données sur les MAPI à tous les niveaux et leur transmission en temps opportun via le flux national de MAPI pour leur utilisation ;
• L’enquête sur les cas graves ;
• La collaboration des acteurs nationaux en matière de pharmacovigilance ;
• La supervision en matière de pharmacovigilance, intégrée ou ciblée ;
• La mise en œuvre de protocoles de recherche active ;
• L’organisation des réunions du comité national des MAPI ;
• L’exécution de la stratégie de communication sur les risques ;
• La documentation des réussites et des bonnes pratiques ;
• Tous les rapports sur les MAPI partagés en temps opportun dans Vigibase ;
• Au moins 60 % des MAPI graves ont été étudiées dans la semaine suivant leur apparition et 90 % dans les 3 semaines ;
• Données de pharmacovigilance dans les hebdomadaires nationaux SIMR ;
• Rapports de surveillance mensuels ;
• Rapports de toutes les réunions du comité d’experts ;
• Tous les cas causalement évalués calculés dans le formulaire d’archivage de l’évaluation de la causalité et mis à jour dans Vigiflow ;
• Histoires de réussite documentées ;
• Suivi des jalons mensuels.
Essentiel
• Diplôme universitaire de docteur en médecine ou de doctorat en pharmacie.
Souhaitable
• Diplôme d’études supérieures en santé publique ou en épidémiologie.
• Minimum de 5 ans dans un programme de santé, un établissement de recherche ou une pratique médicale/pharmaceutique ;
• Expérience dans la mise en œuvre d’un système national de surveillance des maladies ou de pharmacovigilance ;
• Expérience de travail avec des parties prenantes nationales en matière de pharmacovigilance, notamment l’autorité nationale de réglementation, le programme élargi de vaccination, de surveillance et de contrôle des maladies ;
• Compréhension démontrée du milieu hospitalier pour la prise en charge des cas graves ;
• Capacité démontrée à organiser des réunions de comités d’experts ;
• Expérience avec l’OMS ou d’autres agences du système des Nations Unies ;
• Expérience de travail dans la Région africaine de l’OMS.
• Compétences avérées en communication des résultats
• Compétences en renforcement des capacités, y compris le développement de matériels de formation
• Capacité à travailler avec un large éventail de parties prenantes
• Maitrise de l’outil informatique : Microsoft office (Excel, Word, PowerPoint.), Serveur ONA, Kobotoolbox, ODK etc.
• Excellente connaissance de l’anglais ou du français
• Connaissance des langues locales : Haoussa, Zarma etc..
Chef cluster UCN
Niamey
NOC
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