Consultant pour l’élaboration d’un mémoire sur les liens entre la lutte contre la corruption et les droits de l’homme

  • Location:
  • Salary:
    negotiable / YEAR
  • Job type:
    CONTRACTOR
  • Posted:
    3 days ago
  • Category:
    Democracy and Governance
  • Deadline:
    29/09/2024

JOB DESCRIPTION

Résultat du service
3. Tâches spécifiques à accomplir par le consultant : Sous la direction générale et la supervision du Chef du CEB/CSS, le consultant s’acquittera des tâches spécifiques suivantes : 1) Élaborer un plan annoté de la note d’information sur la lutte contre la corruption et les droits de l’homme ; 2) Produire un projet de note d’information sur la lutte contre la corruption et les droits de l’homme, en mettant l’accent sur, entre autres sujets qui peuvent être identifiés : • Comment les efforts de lutte contre la corruption et les droits de l’homme peuvent être mutuellement bénéfiques et se renforcer mutuellement, avec un accent particulier sur la CNUCC ; • Les défis potentiels liés à la prise en compte des droits de l’homme dans le cadre des efforts de lutte contre la corruption et les considérations sur la manière de les surmonter ; • Sujets spécifiques pertinents pour les droits de l’homme, notamment : le droit à une procédure régulière ; la protection des témoins et des lanceurs d’alerte ; les journalistes et la société civile ; le droit à l’information et la liberté d’information ; et les processus de recouvrement des avoirs. 3) Aux fins de finaliser le dossier, mener des consultations dans le cadre d’une réunion informelle d’un petit groupe d’experts (RGE) avec des experts et des praticiens, représentant différents groupes de parties prenantes (ONUDC, d’autres organisations internationales et régionales telles que le HCDH, ainsi que des praticiens de la justice pénale, la société civile, le monde universitaire et le secteur privé) et intégrer les contributions pertinentes dans le dossier ; 4) Finaliser le dossier sur la lutte contre la corruption et les droits de l’homme sur la base des commentaires reçus par l’ONUDC ainsi que d’autres parties prenantes concernées impliquées dans le processus ; 5) Élaborer une présentation PowerPoint avec des notes expliquant la principale analyse décrite dans le dossier. 4. Résultats/livrables tangibles et mesurables attendus : 1) Participation et facilitation du processus consultatif avec des experts sur la lutte contre la corruption et les droits de l’homme en coopération avec l’ONUDC ; 2) Le dossier sur la lutte contre la corruption et les droits de l’homme est finalisé ; 3) Une présentation PowerPoint sur le dossier sur la lutte contre la corruption et les droits de l’homme est élaborée.
Lieu de travail
À domicile
Durée prévue
20 jours ouvrables entre le 16 décembre 2024 et le 14 mars 2025
Fonctions et responsabilités
1. Contexte de la mission : Le Service de la corruption et de la criminalité économique (CEB) de l’ONUDC est devenu un acteur de premier plan à l’échelle mondiale dans l’aide aux pays pour prévenir et combattre la corruption. En tant que gardien de la Convention des Nations Unies contre la corruption (CNUCC), son Programme mondial de l’ONUDC pour la prévention et la lutte contre la corruption aide les États parties à mettre en œuvre efficacement la CNUCC à l’appui de l’Objectif de développement durable 16. En tant que seul instrument universel juridiquement contraignant pour prévenir et combattre la corruption, la CNUCC fournit un outil unique pour élaborer une réponse nationale globale à un problème mondial. Son Mécanisme d’examen de la mise en œuvre (IRM) a été établi en tant que processus d’examen par les pairs obligatoire visant à aider les États parties à mettre en œuvre la Convention en identifiant les défis, les besoins d’assistance technique et les bonnes pratiques dans les quatre domaines de fond couverts par la Convention : la prévention, la criminalisation et l’application des lois, la coopération internationale et le recouvrement des avoirs. La promotion et la protection des droits de l’homme sont l’un des piliers clés du système des Nations Unies. La Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH), proclamée en 1948, énonce les droits fondamentaux de l’homme qui doivent être universellement protégés. L’Assemblée générale a adopté un certain nombre de traités et d’instruments, dont neuf instruments internationaux fondamentaux relatifs aux droits de l’homme. La DUDH, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et ses deux Protocoles facultatifs (relatif à la procédure de plainte et à la peine de mort) et le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels et son Protocole facultatif forment ce que l’on appelle la Charte internationale des droits de l’homme. Les efforts de lutte contre la corruption et les droits de l’homme sont intrinsèquement interconnectés et se renforcent mutuellement. La lutte contre la corruption favorise un environnement propice au respect, à la protection et à la promotion des droits de l’homme, tandis que le respect des droits de l’homme renforce les efforts de lutte contre la corruption en garantissant le respect des principes juridiques, de la procédure régulière et de l’état de droit. La Division de la corruption et de la criminalité économique de l’ONUDC a participé à l’appel à engagements pour célébrer le 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme et s’est engagée, entre autres objectifs, à renforcer l’accent mis sur les droits de l’homme dans son travail de lutte contre la corruption en élaborant d’ici 2025 un dossier sur les liens entre les droits de l’homme et la corruption, en mettant l’accent sur l’importance des procédures régulières, la protection des témoins et des lanceurs d’alerte, ainsi que des journalistes et des acteurs de la société civile. La Division s’est également engagée à mettre davantage l’accent sur la protection des droits de l’homme dans le contexte des processus de recouvrement d’avoirs, ainsi que sur le droit à l’information et la liberté de rechercher, de recevoir, de publier et de diffuser des informations concernant la corruption dans le dossier. L’objectif de ce projet est d’élaborer un dossier sur les liens entre les droits de l’homme et la corruption,La note d’information sur la lutte contre la corruption et les droits de l’homme s’adresse à de nombreux publics. Elle est principalement destinée à être utilisée par les États pour élaborer et améliorer les cadres juridiques, réglementaires et institutionnels nécessaires à la mise en œuvre de la Convention. Elle est également destinée à être utilisée par l’ONUDC et d’autres organisations internationales et régionales dans la fourniture d’une assistance technique pour la mise en œuvre de la Convention. En outre, la note d’information peut être utilisée par le monde universitaire et la société civile pour faire avancer les discussions liées aux droits de l’homme concernant la mise en œuvre de la Convention. Dans ce cadre, la Section d’appui à la Convention (CSS) du Service de la corruption et de la criminalité économique (CEB) de l’ONUDC recherche un consultant expert pour effectuer les recherches nécessaires et rédiger la note d’information sur la lutte contre la corruption et les droits de l’homme. 2. Objectif de la mission : L’objectif de la mission est d’élaborer le dossier de lutte contre la corruption et les droits de l’homme sous la supervision du Chef de la Section d’appui à la Convention, Service de la corruption et de la criminalité économique, et en coordination avec d’autres services, bureaux et départements de l’ONUDC, d’autres organisations régionales et internationales, ainsi qu’avec la société civile, le monde universitaire et le secteur privé, lorsque cela est possible.
Qualifications/compétences particulières
Un diplôme universitaire supérieur (maîtrise ou équivalent) en droit, de préférence dans le domaine du droit international des droits de l’homme, du droit international ou du droit pénal, ou en criminologie ou en relations internationales est exigé. Un diplôme universitaire de premier cycle dans des domaines similaires, combiné à deux années supplémentaires d’expérience qualifiante, peut être accepté à la place du diplôme universitaire supérieur. • Un minimum de 10 années d’expérience à des niveaux de responsabilité de plus en plus élevés dans le domaine de la recherche et de l’analyse juridique/politique dans le domaine de la prévention du crime et de la justice pénale est exigé ; • Une connaissance de la lutte contre la corruption est exigée ; • Une expérience dans le domaine de la recherche et de l’analyse juridique/politique liée aux droits de l’homme est exigée ; • Une connaissance de la Convention des Nations Unies contre la corruption est souhaitable ; • Une expérience de travail dans une organisation internationale est souhaitable.
Langues
L’anglais et le français sont les langues de travail du Secrétariat de l’ONU. Pour ce poste, la maîtrise de l’anglais (à l’oral et à l’écrit) est indispensable. La connaissance d’une autre langue officielle de l’ONU est un avantage.
Informations Complémentaires
Pas disponible.
Sans frais
LES NATIONS UNIES NE PERÇOIVENT AUCUN FRAIS À AUCUNE ÉTAPE DU PROCESSUS DE RECRUTEMENT (DÉPÔT DE CANDIDATURE, ENTRETIEN, TRAITEMENT DU DOSSIER OU FORMATION). LES NATIONS UNIES NE S’OCCUPERONT PAS DES INFORMATIONS RELATIVES AUX COMPTES BANCAIRES DES CANDIDATS.