Administrateurs (trices) Santé en urgences, TA, Kananga (Sankuru), Mbandaka (Sud Ubangi), Goma (Nord Kivu), Bukavu (Sud Kivu), Mbandaka (Equateur) et Kinshasa

JOB DESCRIPTION

  1. CONTEXTE

L’épidémie de Mpox constitue une urgence de santé publique majeure en RDC.  En effet, la maladie a évolué de manière croissante avec l’observation depuis quelques années d’une augmentation inhabituelle et significative du nombre de cas de Mpox dans plusieurs provinces du pays, avec une expansion géographique notamment dans les Division Provinciales de Santé qui n’avaient jamais rapportées des cas auparavant.

C’est ainsi que le ministère de la Santé publique, hygiène et prévention (MSPHP), a déclaré l’épidémie de Mpox au niveau national en décembre 2022.  Pour l’année 2022, au total 5.677 cas suspects et 213 décès enregistrés soit une létalité de 3,7%. Cette tendance à la hausse s’est accélérée en 2023 avec 14.626 cas suspects notifiés et 654 décès soit une létalité de 4,46%. En 2024, de la Semaine1-Semaine7 un cumul de 2609 cas suspects et 218 décès ont été notifiés soit une létalité de 8.4%. De ces cas notifiés, 71% sont des enfants de moins de 15 ans.

La transmission de cette zoonose se fait essentiellement lorsqu’une personne entre en contact étroit avec un animal.  Les primates et les rongeurs constituent le réservoir potentiel du virus. De plus, on observe la transmission directe d’humain à humain y compris la transmission sexuelle qui pose un nouveau risque pour la population avec le potentiel d’accélérer la transmission de la maladie.

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Cette situation nécessite une réponse urgente incluant le renforcement des mécanismes de coordination, la surveillance épidémiologique continue et la mise en œuvre des piliers de la riposte afin de contrôler la propagation de la maladie.

Cette épidémie de Mpox en RDC intervient dans un contexte épidémiologique déjà très complexe marqué par d’autres épidémies récurrentes y compris la rougeole, la méningite, la fièvre Jaune, la polio pour lesquelles des interventions sont en cours pour assurer la riposte.

C’est dans ce contexte épidémiologique qu’un appui technique s’avère nécessaire pour soutenir la riposte. L’UNICEF RDC se propose de recruter 6 administrateurs santé en urgences, niveau NOB sous contrat temporaire (TA) pour une durée de 3 mois, basé à Kananga (Sankuru), Mbandaka (Sud Ubangi), Goma (Nord Kivu), Bukavu (Sud Kivu), Mbandaka (Equateur) et Kinshasa afin d’appuyer réponse à l’épidémie de Mpox ainsi que les autres urgences de santé publique dans les zones couvertes par le programme.

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L’administrateur (trice) santé en urgences, NOB, TA travaillera sous la supervision technique de l’emergency Health Specialist base à Kinshasa et supervision administrative des chefs de bureau terrain respectif, en collaboration avec les directions nationales et départementales de la santé, les bureaux UNICEF et staff de terrain et les autres partenaires de mise en œuvre.

Il/elle effectuera des missions de supervision régulières sur le terrain pour apporter un appui opérationnel aux acteurs exerçant en première ligne et partenaires de mise en œuvre.

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Vous trouverez ci-attaché, les termes de référence du poste :  Health Officer NOB Mpox.pdf

  1. Qualifications Requises
  • Avoir un Diplôme de docteur en médecine, complété d’un master en santé publique
  • Avoir une expérience professionnelle pertinente d’au moins deux (2) ans en santé publique et notamment dans la lutte contre les épidémies.
  1. Connaissances et compétences techniques:
  • Avoir l’aptitude avérée à conceptualiser, développer, planifier, innover et gérer les programmes, ainsi que de transmettre des connaissances et d’enseigner des compétences.
  • Avoir des capacités de travail en équipe
  • Avoir des bonnes capacités d’analyse, de négociation, de communication et de plaidoyer.
  • Avoir l’aptitude à travailler dans un environnement multiculturel et d’établir des relations harmonieuses et efficaces de travail tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’organisation.
  • Avoir des compétences informatiques, y compris la navigation internet et diverses applications de bureau.
  • Avoir une expérience avérée de l’accompagnement des ZS et provinces dans le secteur de la santé
  • Avoir la maîtrise du français, la connaissance de l’anglais est un atout
  • Avoir une connaissance de la langue de travail locale du lieu d’affectation ainsi que du contexte géographique est un atout.