L’UNICEF travaille dans certains des endroits les plus difficiles du monde, pour atteindre les enfants les plus défavorisés du monde. Pour sauver leur vie. Pour défendre leurs droits. Pour les aider à réaliser leur potentiel.
Dans 190 pays et territoires, nous travaillons pour chaque enfant, partout, tous les jours, afin de construire un monde meilleur pour tous.
Et nous n’abandonnons jamais.
Pour chaque enfant, une meilleure nutrition
TDR Consultant Interopérabilité DHIS2 et SINUT-Section Nutrition.pdf
En République Démocratique du Congo (RDC), la malnutrition sous toutes ses formes à savoir la dénutrition (le retard de croissance et l’émaciation), les carences en micronutriments et le surpoids et l’obésité reste un problème de santé publique. Ces différentes formes de malnutrition sont restées stagnantes depuis deux décennies et continuent d’entraver la survie, la croissance et le développement des jeunes enfants et de l’adolescent ainsi que la productivité des adultes et des communautés. Cette situation critique des différentes formes de malnutrition perpétue le cycle de la pauvreté de générations en générations et constitue un frein au développement socio-économique en RDC.
La carence en micronutriments est une forme de malnutrition contre laquelle le gouvernement de la RDC s’est résolument engagé car elle porte préjudice a la sante des enfants et des femmes. Les troubles dus à la carence en iode (TDCI) constituent un problème de santé publique, un facteur d’aggravation du retard de croissance et de la pauvreté au sein des communautés affectées.
Bien que le pays ait enregistré une réduction très significative des troubles dus à la carence en iode dont la baisse de la prévalence du goitre en-dessous du seuil de 5% et l’absence du crétinisme chez les enfants de 6 à 12 ans a été constatée entre 1990 et 2007 (Ministry of Health 1990; Théophile Ntambwe Kibambe 2007). Une performance dans la lutte contre les TDCI en RDC est à mettre sur le compte de l’engagement politique. Cet engagement qui s’est traduit par l’adoption et la mise en vigueur de la réglementation nationale rendant obligatoire l’importation du sel iodé et fixant les taux requis d’iodation du sel en1993. Avec les soutiens des partenaires de développement, en particulier l’UNICEF qui a soutenu la majorité des composantes du programme TDCI, de nombreux succès ont été enregistrés. Cette réussite est dû également à la collaboration entre plusieurs secteurs notamment les Ministères de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, de l’Economie, du Commerce Extérieur, des Finances, de l’Agriculture, de l’Environnement, de l’Education, de la Communication, de l’Intérieur, Justice, Industrie, etc., et leurs services spécialisés : Office Congolais de Contrôle (OCC), Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et de Participations (DGDA), SQAV, Programme Nationale de l’Hygiène aux frontières (PNHF) ; Fédération des entreprises du Congo (FEC) etc. (PRONANUT et UNICEF 2021).
S’agissant de la disponibilité du sel iodé dans les ménages, l’enquête MICS 2018 a montré que la disponibilité du sel iodé dans les ménages avait chuté à 85 % et seulement 64,4% de ménages consomment du sel adéquatement iodé, conforme aux recommandations de l’OMS. Comme l’a souligné l’analyse situationnelle du programme d’iodation universelle du sel en RDC réalisée en 2021 par UNICEF en partenariat avec l’Iodine Global Network (IGN), comme il n’existe pas de données actualisées sur le statut nutritionnel en iode de la population, il est possible qu’une partie de la population ait un apport insuffisant en iode et soit exposée à des troubles liés à la carence en iode.
Comment pouvez-vous faire une différence?
Le Consultant travaillera sous la supervision du responsable de la section Nutrition de l’UNICEF, en étroite collaboration avec le point focal TDCI, point focal enquête, l’unité Diversité de la section Nutrition, les Chargés de Nutrition des bureaux terrain, Chefs de Bureau au sein de l’UNICEF. Il travaillera également en collaboration avec les partenaires impliqués dans l’enquête et les TDCI (gouvernement, ONG et/ou agences internationales) pour une meilleure implication et le succès de cette enquête.
La mission du Consultant consistera à organiser et mettre en œuvre une enquête nationale TDCI avec un niveau de représentativité provinciale. L’ensemble de ce travail se fera en étroite collaboration avec le comité nationale technique de l’enquête et avec le niveau provincial ainsi que l’IGN.
Il est attendu de lui (elle) ce qui suit:
NB : Ces expériences citées ci-dessus seront analysées dans les CV des consultants. Fournir dans le dossier de candidature toutes les informations références et attestations nécessaires montrant que le candidat a déjà accompli au moins une mission de nature et de complexité similaires à la présente activité.
Pour chaque enfant, vous démontrez…
Les valeurs de l’UNICEF : attention, respect, intégrité, confiance, responsabilité et durabilité (CRITAS): Valeurs de l’UNICEF
Proposition des offres financières
Les candidats sont invités à produire une offre financière indiquant la rémunération totale (honoraires, frais de mission, etc.). Elle doit inclure les détails de la période de validité et le mode de paiement qui sera effectué selon les procédures approuvées par l’UNICEF.
L’UNICEF s’engage à promouvoir la diversité et l’inclusion au sein de son personnel et encourage tous les candidats, quels que soient leur sexe, leur nationalité, leur religion et leur origine ethnique, y compris les personnes vivant avec un handicap, à postuler pour faire partie de l’organisation.
L’UNICEF propose des aménagements raisonnables aux consultants/prestataires individuels handicapés. Il peut s’agir, par exemple, de logiciels accessibles, d’une aide au voyage pour les missions ou d’accompagnateurs personnels. Nous vous encourageons à révéler votre handicap lors de votre candidature au cas où vous auriez besoin d’un aménagement raisonnable pendant le processus de sélection et ensuite dans votre mission.
L’UNICEF applique une politique de tolérance zéro à l’égard des comportements incompatibles avec les buts et objectifs des Nations Unies et de l’UNICEF, notamment l’exploitation et les abus sexuels, le harcèlement sexuel, l’abus d’autorité et la discrimination. L’UNICEF adhère également à des principes stricts de protection de l’enfance. Tous les candidats sélectionnés devront adhérer à ces normes et principes et seront donc soumis à une vérification rigoureuse de leurs références et de leurs antécédents. La vérification des antécédents comprendra la vérification des titres universitaires et des antécédents professionnels. Les candidats sélectionnés peuvent être amenés à fournir des informations supplémentaires afin de procéder à une vérification des antécédents.
Les nominations sont soumises à des exigences d’inoculation (vaccination), notamment contre le SRAS-CoV-2 (Covid). L’UNICEF se réserve le droit de retirer une offre d’emploi, sans compensation, si un visa ou une autorisation médicale n’est pas obtenu(e), ou si les exigences en matière de vaccination ne sont pas satisfaites, dans un délai raisonnable, pour quelque raison que ce soit.
Les candidatures féminines sont fortement encouragées.