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Considérant les impacts néfastes des changements climatiques sur la dégradation des terres, des écosystèmes et ultimement sur la sécurité alimentaire et les activités économiques des populations, le CECI, l’UICN, l’ICRAF-CIFOR et WILDAF-AO ont obtenu de l’Affaire Mondiale Canada un financement pour centrer leur travail sur la réduction de la vulnérabilité des femmes et de leurs communautés aux ACC, dans la zone soudano-sahélienne du Liptako-Gourma. Ainsi, le projet RÉELS (Résilience des Écosystèmes et Leadership des femmes au Sahel) agira d’une part sur le renforcement des capacités des femmes et des communautés à faire face aux effets des changements climatiques grâce à la mise en œuvre de solutions inclusives d’adaptation au changement climatique (techniques et technologies climato-intelligentes) et également par le renforcement du leadership des femmes et des communautés marginalisées dans l’adoption et la mise en œuvre de solutions durables en ACC. D’autre part, le projet va agir sur les facteurs sociaux, économiques et environnementaux favorisant un impact négatif disproportionné des Changements Climatiques sur les femmes et groupes marginalisés (personnes déplacées internes, etc.). L’objectif global du projet est de favoriser l’adoption et la mise en pratique, par les femmes et leurs communautés, de solutions adaptées pour répondre aux défis d’adaptation aux changements climatiques (ACC), en favorisant des co-bénéfices pour la biodiversité, le tout par le biais d’un leadership transformationnel accru des femmes tout au long de ces processus.
A travers une Entente avec le CECI, l’UICN contribuera à cet objectif à travers son leadership sur trois extrants à savoir : des Formations structures d’appui (E1112), des analyses de vulnérabilité (E1113), des femmes outillées pour participer aux comités/groupes de GRN (E1123) et des Formations des structures d’appui aux communautés climato-intelligentes + restauration écosystèmes (E1211). Afin d’assurer une contribution effective de l’UICN dans ce projet, , l’UICN recrute deux chargé (e) s de projet « Spécialiste en analyse de vulnérabilité, AT et technologies climato-intelligente – Niger / Mali ».
Le (la) chargé (e) sera chargé (e) de la coordination technique, administrative et financière des extrants confiés à l’UICN dans le cadre du projet REELS au niveau du Mali ou au Niger. Il (elle) apportera des orientations techniques et scientifiques pour harmoniser la mise en œuvre des activités de renforcement de capacités et d’analyse de vulnérabilité et de la planification de l’adaptation au changement climatique au Mali et Niger. Il (elle) travaillera sous la supervision du ou de la coordonnateur (trice) régional (e) basée au bureau de l’UICN à Ouagadougou, Burkina Faso. Dans chacun des pays, il travaillera en étroite collaboration avec les partenaires du projet REELS (CECI, ICRAF-CIFOR et WILDAF-AO).
RESPONSABILITES SPECIFIQUES:
1. Planification et mise en œuvre du projet
• Superviser et coordonner le développement et la mise en œuvre de toutes les activités du projet au Mali ou au Niger en collaboration avec la Coordination Régionale du projet;
• Travailler étroitement avec les responsables locaux des Ministères en charge de l’Environnement, de l’agriculture et de l’élevage, les collectivités décentralisées et assimilés, les communautés locales, notamment les femmes ; ;
• Travailler étroitement avec les partenaires d’exécution du projet (CECI, ICRAF-CIFOR et WILDAF) sur le terrain ;
• Assurer une bonne collaboration avec les administrations et les responsables des autres projets en cours d’exécution ou en développement dans la zone d’intervention, notamment les partenaires d’exécution en vue de créer les synergies nécessaires ou mettre en œuvre des initiatives conjointes ;
• Entretenir de bonnes relations de travail avec les services techniques déconcentrés, les autorités locales (administratives et coutumières), ainsi que les organisations et autres acteurs intervenant dans la zone du projet ;
• Assurer des échanges réguliers d’informations avec les chargés du même projet dans les trois pays (Burkina Faso, Mali et Niger;
• Développer des mécanismes appropriés pour l’implication des populations locales aux activités du projet ;
• Préparer les TDR et coordonner les travaux des consultants au besoin ;
• Mettre en œuvre les recommandations du Comité de Pilotage dans les trois pays du projet;
2. Gestion du projet
• Planifier les activités trimestrielles et annuelles et le budget y afférent en collaboration avec les autres partenaires et assurer sa mise en œuvre ;
• Préparer les rapports techniques et aider à la préparation des rapports financiers du projet dans les délais contractuels ;
• Participer au développement d’un système approprié de suivi évaluation et d’apprentissage interne des performances du projet en étroite relation avec la Coordination régionale du projet ;
• Travailler en étroite collaboration avec les autres responsables de la coordination régionale du projet ;
• 1. Qualifications minimales requises
• Etre titulaire d’un diplôme d’études supérieures (bac + 5 au moins) dans un des domaines de l’environnement et du développement rural ; • Avoir au minimum 5 ans d’expérience dans le domaine de la gestion durable des ressources naturelles, particulièrement dans le domaine de la gouvernance environnementale ; • Avoir une excellente connaissance du contexte environnemental, politique, économique et social de la gestion de l’environnement au Burkina Faso ; • Avoir une expérience avérée en matière de gestion technique, administrative et financière ; • Avoir une expérience avérée en matière de développement et de gestion de projet, ainsi qu’en matière de recherche de financement ; • Avoir un excellent niveau de langue parlée et écrite en français et une bonne pratique de l’anglais ; • Avoir une pratique usuelle des outils et logiciels informatiques de bureau et de communication électronique ; Advertisement
• 2. Autres critères Des aptitudes en communication et pour le travail en équipes multidisciplinaires et multilingues • Une grande capacité d’organisation, de synthèse et de rédaction de rapports. • La connaissance d’au moins une des langues locales serait un atout • Avoir de bonnes aptitudes à séjourner sur le terrain, dans des conditions parfois difficiles ; • Des connaissances en développement de microentreprises agrosylvopastorales serait un atout |
Les personnes intéressées sont priées de postuler par le biais du “Système de gestion des ressources humaines”, en ouvrant l’annonce de poste vacant et cliquant sur le bouton “Apply”.
Chaque candidat(e) doit créer son propre compte dans le système. Aucune postulation ne sera acceptée aprés la date de clôture. Les candidatures sont recevables jusqu’à 24h00 en Suisse (GMT + 1h / GMT + 2h pendant la période d’heure d’été, DST). Veuillez noter que seuls les candidats sélectionnés seront personnellement contactés pour participer aux entretiens.
D’autres postes vacants sont annoncés sur le site web de l’UICN: https://www.iucn.org/involved/jobs/
À propos de l’UICN
L’UICN est une union de Membres composée de gouvernements et d’organisations de la société civile. Elle offre aux organisations publiques, privées et non-gouvernementales les connaissances et les outils nécessaires pour que le progrès humain, le développement économique et la conservation de la nature se réalisent en harmonie.
Créée en 1948, l’UICN s’est agrandie au fil des ans pour devenir le réseau environnemental le plus important et le plus diversifié au monde. Elle compte avec l’expérience, les ressources et le poids de ses plus de 1400 organisations Membres et les compétences de ses environ 16 000 experts. Elle est l’un des principaux fournisseurs de données, d’évaluations et d’analyses sur la conservation. Sa taille lui permet de jouer le rôle d’incubateur et de référentiel fiable de bonnes pratiques, d’outils et de normes internationales.
L’UICN offre un espace neutre où diverses parties prenantes – gouvernements, ONG, scientifiques, entreprises, communautés locales, groupes de populations autochtones, organisations caritatives et autres – peuvent travailler ensemble pour élaborer et mettre en œuvre des solutions pour lutter contre les défis environnementaux et obtenir un développement durable.
Travaillant de concert avec de nombreux partenaires et soutiens, l’UICN met en œuvre un portefeuille vaste et divers de projets liés à la conservation dans le monde. Associant les connaissances scientifiques les plus pointues et le savoir traditionnel des communautés locales, ces projets visent à mettre un terme à la disparition des habitats, à restaurer les écosystèmes et à améliorer le bien-être des populations.