Chargé(e) de renforcement de capacités et marketing Sous composante 3.2 du PGPC-REDD at International Union for Conservation of Nature

negotiable / YEAR Expires in 2 weeks

JOB DETAIL

JOB DETAILS:

International Union for Conservation of Nature Jobs 2024 – Burkina Faso International Jobs. International Union for Conservation of Nature looking for “ Chargé(e) de renforcement de capacités et marketing Sous composante 3.2 du PGPC-REDD”. Applicants with a Bachelor’s degree may apply on or before 10-Jul-24.

International Union for Conservation of Nature Chargé(e) de renforcement de capacités et marketing Sous composante 3.2 du PGPC-REDD Jobs 2024

The International Union for Conservation of Nature has published a job vacancy announcement on 25/06/2024 for qualified applicants to fill in the vacant post of Chargé(e) de renforcement de capacités et marketing Sous composante 3.2 du PGPC-REDD to be based in , Burkina Faso.

Company Name: International Union for Conservation of Nature

Job Title: Chargé(e) de renforcement de capacités et marketing Sous composante 3.2 du PGPC-REDD

Duty Station: , Burkina Faso

Country: Burkina Faso

Application Deadline: 10-Jul-24

 

Poste vacant n°: 6677
Unité: Unité de programme Burkina Faso
Organisation: International Union for Conservation of Nature (IUCN)
Lieu: Bureau de Programme du Burkina Faso, Ouagadougou, Burkina Faso
Supervision: Coordonnateur (trice) de la sous composante 3.2 du PGPC-REDD+
Taux d’activité: 100%
Grade: P1
Date d’entrée prévue: 15. janvier 2024
Type de contrat: Determiné (12 mois avec possibilité de renouvellement)
Date limite: 10. juillet 2024 (prolongé)
About the Company:
Au Burkina Faso, les forêts couvrent 8,6 millions d’hectares (ha) de terre, soit 32 % de la superficie du pays, repartis en forêts classées et aires protégées, détenues par l’État (3,9 millions ha), et en forêts protégées, localement gérées par les villages et les communes (4,7 millions ha). A cela s’ajouté l’agroforesterie qui couvre une superficie additionnelle de 3,3 millions d’hectares, soit 12,2 % de l’espace terrestre du pays. La protection des principales ressources, en l’occurrence les terres (ou sols), les forêts et le bétail, ainsi que la gestion prioritaire des ressources rares que sont l’eau et l’énergie constituent des éléments clés nécessaires au pays pour se frayer la voie hors de la pauvreté.

Depuis 2013, le Burkina Faso a adopté le cadre international REDD+ pour la réduction des émissions issues de la déforestation et de la dégradation des forêts (REDD+) et participe au programme de préparation du Fonds de partenariat sur le carbone forestier (FCPF). Sélectionné comme pays pilote dans le cadre du Programme d’investissement forestier (PIF) du Fonds stratégique pour le climat, pour élaborer et tester concrètement les politiques REDD+ et les programmes d’investissement, le Burkina Faso a intégré toutes les ressources liées à la REDD+ dans un programme national unique, le PIF-Burkina Faso (PIF-BF), afin de maximiser les synergies. Lancé en 2014, le PIF-BF a inclus cinq projets complémentaires d’investissement issus de diverses sources et supervisés par la Banque africaine de développement et la Banque mondiale. Parmi les projets supervisés par la Banque mondiale, le Projet d’appui aux populations dépendantes de la forêt (PAPF, P149434), a été mis en œuvre par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), alors que la Phase de préparation à la REDD+, financée par le don du FCPF et le Projet de gestion décentralisée des forêts et espaces boisés (PGDFEB), financés par la Banque mondiale qui a piloté la stratégie REDD+ dans 32 communes situées dans cinq régions différentes du pays, ont été mis en œuvre par le Ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement (MEEA).
Sur la base de ces acquis, le Burkina Faso, avec le soutien de la Banque Mondiale, a développé le Projet de Gestion Durable des Paysages Communaux pour la REDD+. L’objectif de développement du projet est de renforcer la gestion durable des paysages et d’améliorer la génération de revenus dans les zones forestières ciblées au Burkina Faso. Pour atteindre cet objectif, le projet a été structuré en 4 composantes et 9 sous-composantes qui sont :

• Composante 1 : Gestion décentralisée des ressources naturelles
o Sous-composante 1.1 : Planification et gestion stratégique du territoire ;
o Sous-composante 1.2 : Investissements dans les paysages agro-sylvo-pastoraux communaux

• Composante 2 : Renforcement institutionnel
o Sous-composante 2.1. Harmonisation intersectorielle, coordination et renforcement de capacités pour une gestion intégrée des paysages
o Sous-composante 2.2. Renforcement du système national pour la gestion des risques sociaux et environnementaux
o Sous-composante 2.3. Environnement favorable pour la mobilisation de la finance climatique

• Composante 3 : Entrepreneuriat et développement durable des chaînes de valeur
o Sous-composante 3.1. Développement durable du karité, du moringa et autres chaines de valeur de l’économie verte
o Sous-composante 3.2. Soutien aux coopératives et PME dans les municipalités ciblées

• Composante 4 : Coordination du projet et Suivi et évaluation
o Sous-composante 4.1. Administration, coordination et gestion du projet
o Sous-composant 4.2. Suivi et évaluation (S&E), communication et gestion des connaissances.

La Banque Mondiale et le Burkina Faso ont responsabilisé l’Union Internationale pour la conservation de la nature (UICN) pour la mise en œuvre de la sous-composante 3.2. Cette sous-composante vise à soutenir directement les organisations de producteurs et les PME dans le renforcement de leurs capacités à exploiter, transformer et commercialiser leurs produits à travers des sous-projets à coûts partagés pour financer l’adoption de bonnes pratiques, la fourniture d’intrants, de kits et d’équipements de production, transformation et/ou commercialisation. Les chaînes de valeur ciblées pour ces sous-projets sont, en priorité, le karité, néré, baobab, moringa et bio-compost. Pour assurer les résultats de cette sous-composante 3.2 et contribuer à l’objectif de développement du projet ainsi que la livraison effective de ses résultats, l’UICN-Burkina Faso recrute un (e) Chargé (e) de renforcement de capacités et marketing de sous-composante 3.2 du projet de Gestion des Paysages Communaux pour la REDD+, basé à Ouagadougou, Burkina Faso.
Le (la) chargé (e) de renforcement de capacité et marketing sera responsable de la mise en œuvre du plan de renforcement des capacités et assistera les petites et moyennes entreprises à l’élaborer et mettre en œuvre leur plan marketing pour leurs produits ou services. De plus, il (elle) sera en charge du suivi des actions de marketing et/ou webmarketing des petites et moyennes entreprises soutenues à travers la sous-composante 3.2 du projet PGPC-REDD+. Il (elle) apportera un appui en techniques commerciales et gestion d’entreprises aux petites et moyennes entreprises au besoin.

DESCRIPTIF DE POSTE
Placé sous la supervision du Coordonnateur de la sous-composante 3.2 du projet PGPC-REDD+, le (la) chargé (e) de renforcement de capacité et marketing travaillera en étroite collaboration avec la DPV et le PNB. Il (elle) travaillera en étroite collaboration avec le (la) chargée de communication de la sous composante 3.2, et le (la) chargé (e) de communication du projet PGPC-REDD+. Les principales responsabilités sont :

A. Renforcement de capacités des promoteurs des sous-projets financé à travers la sous composante 3.2 du PGPC-REDD+
• Finaliser le plan de renforcement des capacités des petites et moyennes entreprises financés à travers la sous composante 3.2 du projet PGPC-REDD+
• Elaborer un plan de travail et budget pour le renforcement des capacités des petites et moyennes entreprises financés à travers la sous-composante 3.2 et du projet PGPC-REDD+ ;
• Coordonner le développement et la mise en œuvre des approches et outils adaptés pour le renforcement des capacités de petites et moyennes entreprises financés à travers la sous composante 3.2 du projet PGPC-REDD+ ;
• Suivre et évaluer les acquisitions des capacités acquises par les petites et moyennes entreprises;
• Elaborer des rapports de renforcement des capacités des petites et moyennes entreprises
• Faciliter les échanges d’informations, les leçons apprises et les bonnes pratiques dans le développement des petites et moyennes entreprises pour la REDD+ ;
• Documenter les leçons apprises de la mise en œuvre du plan de renforcement des capacités des petites et moyennes entreprises.
• Contribuer à la production des rapports périodiques de la sous composante 3.2 en particulier et du projet en général ;
• Effectuer d’autres tâches qui peuvent être assignées de temps à autre en lien avec le projet PGPC-REDD+

B. Marketing des petites et moyennes entreprises
• Coordonner le développement et la mise en œuvre des campagnes marketing avec les petites et moyennes entreprises financées à travers la sous composante 3.2 du PGPC-REDD+ ;
• Rechercher et analyser de données pour identifier et définir les marchés et publics potentiels demandeurs des produits des petites et moyennes entreprises.
• Rechercher et analyser des données pour identifier et définir les marchés financiers accessibles pour les petites et moyennes entreprises financées à travers la sous composante 3.2 ;
• Réaliser des actions promotionnelles des petites et moyennes entreprises pour faciliter leur accès aux marchés financiers et à ceux de leurs produits ;
• Organiser et diffuser des informations financières et statistiques aux produits des petites et moyennes entreprises ;
• Soutenir les petites et moyennes entreprises à organiser et suivre des campagnes sur les réseaux sociaux.
• Suivre et évaluations des actions de marketing et produire des rapports y relatifs.

QUALIFICATIONS ET COMPÉTENCES EXIGÉES
• Diplômes universitaires (Minimum Bac + 4) en marketing ou en développement d’entreprises, notamment en lien avec la gestion des ressources naturelles ;

• Avoir au moins 5 années d’expérience dans le renforcement des capacités d’acteurs en lien avec le développement d’entreprises et/ou le marketing ;

• Une bonne connaissance de l’environnement et la politique de développement des petites et moyennes entreprises au Burkina Faso ;

• Bonnes capacités d’organisation, de rédaction et de communication

• Excellentes compétences diplomatiques et de réseautage

• Une capacité à travailler et à communiquer efficacement avec un large éventail d’acteurs des secteurs publics et privés, ainsi que les donateurs ;

• Bonne connaissance de la technologie Web

• Excellentes compétences interpersonnelles, y compris une attitude positive “peut faire”

• Capacité avérée à s’adapter et accompagner plusieurs projets de nature différente mais en lien avec l’entreprenariat.

• Une bonne connaissance de l’anglais et des expériences dans les projets financés par la Banque mondiale seraient des atouts.

CANDIDATURES

Les personnes intéressées sont priées de postuler par le biais du “Système de gestion des ressources humaines”, en ouvrant l’annonce de poste vacant et cliquant sur le bouton “Apply”.

Chaque candidat(e) doit créer son propre compte dans le système. Aucune postulation ne sera acceptée aprés la date de clôture. Les candidatures sont recevables jusqu’à 24h00 en Suisse (GMT + 1h / GMT + 2h pendant la période d’heure d’été, DST). Veuillez noter que seuls les candidats sélectionnés seront personnellement contactés pour participer aux entretiens.

D’autres postes vacants sont annoncés sur le site web de l’UICN: https://www.iucn.org/involved/jobs/

À propos de l’UICN

L’UICN est une union de Membres composée de gouvernements et d’organisations de la société civile. Elle offre aux organisations publiques, privées et non-gouvernementales les connaissances et les outils nécessaires pour que le progrès humain, le développement économique et la conservation de la nature se réalisent en harmonie.

Créée en 1948, l’UICN s’est agrandie au fil des ans pour devenir le réseau environnemental le plus important et le plus diversifié au monde. Elle compte avec l’expérience, les ressources et le poids de ses plus de 1400 organisations Membres et les compétences de ses environ 16 000 experts. Elle est l’un des principaux fournisseurs de données, d’évaluations et d’analyses sur la conservation. Sa taille lui permet de jouer le rôle d’incubateur et de référentiel fiable de bonnes pratiques, d’outils et de normes internationales.

L’UICN offre un espace neutre où diverses parties prenantes – gouvernements, ONG, scientifiques, entreprises, communautés locales, groupes de populations autochtones, organisations caritatives et autres – peuvent travailler ensemble pour élaborer et mettre en œuvre des solutions pour lutter contre les défis environnementaux et obtenir un développement durable.

Travaillant de concert avec de nombreux partenaires et soutiens, l’UICN met en œuvre un portefeuille vaste et divers de projets liés à la conservation dans le monde. Associant les connaissances scientifiques les plus pointues et le savoir traditionnel des communautés locales, ces projets visent à mettre un terme à la disparition des habitats, à restaurer les écosystèmes et à améliorer le bien-être des populations.

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