Contexte organisationnel:
ONU Femmes, fondée sur la vision de l”égalité inscrite dans la Charte des Nations Unies, œuvre pour l”élimination de la discrimination à l”égard des femmes et des filles ; l”autonomisation des femmes ; et la réalisation de l”égalité entre les femmes et les hommes en tant que partenaires et bénéficiaires du développement, des droits de l”homme, de l”action humanitaire, de la paix et de la sécurité.
En République Centrafricaine (RCA), ONU Femmes travaille depuis Août 2015 avec le Gouvernement, les Institutions Nationales, les institutions académiques, la société civile et les médias et l’équipe pays des Nations unies pour faire progresser l’agenda d’égalité des sexes et d’autonomisation de la femme par la mise en œuvre des engagements nationaux et internationaux.
En effet, la RCA s’est engagée à promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes et malgré les crises militaro-politiques récurrentes et de sécurité fragile, des avancées remarquables ont été obtenues notamment en matière d’amélioration du cadre normatif et institutionnel de la promotion de l’égalité des sexes et de l’autonomisation de la femme. Le pays a ratifié plusieurs conventions internationales en matière d’égalité des sexes et d’autonomisation de la femme notamment, la convention relative à l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDEF). La loi instituant la parité entre les hommes et les Femmes en RCA, promulguée le 24 novembre 2016, exige la création de l’observatoire national de la parité et la création d’un Ministère dédié à la promotion de l’égalité de genre. Le cadre juridique est généralement favorable mais le manque de son application entrave cet élan entrepris par le Gouvernement. Cependant, plusieurs défis restent à relever. L’Indice d’Inégalité du genre de la RCA (0,672), classant le pays au 166ème rang mondial sur 193 pays, nous montre que beaucoup d’efforts doivent être fournis pour contribuer à l’atteinte des ODD, notamment de l’ODD 5, d’ici à 2030, car l’expérience a montré que la discrimination fondée sur le genre donne lieu à une plus faible croissance économique, à plus de pauvreté, à une gouvernance plus faible et à un niveau de vie plus bas.
En RCA, le Ministère en charge de la promotion du genre, de la protection de la femme, de la famille et de l’enfant (MPGPFFE) est le cadre institutionnel des politiques en matière d’égalité et assure la coordination du secteur genre. Malgré l’existence d’une Politique Nationale d’Egalité et d’Equité (PNPEE) révisée pour la période 2019-2024, l’institutionnalisation de points focaux genre (PFG) dans tous les Départements Ministériels et le renforcement du mécanisme national de coordination, la capacité de mobilisation et de coordination genre du MPGPFFE demeure faible. En termes de faiblesses institutionnelles, les déficits de personnel et en ressources financières sont à énumérer parmi les causes principales. Cette situation ne permet pas de créer des alliances durables au niveau tant national que local pour la promotion des droits des femmes, étant donné que même les mécanismes avec un potentiel transformationnel mis en place, comme les comités de protection, ont cessé d’exister avec les projets mis en œuvre par les Partenaires Techniques et Financiers et les ONG.
Aussi, le mouvement féminin se mobilise de manière dispersée pour la revendication des droits des femmes. Les liens entre les groupements et associations de défense des droits des femmes à la base et les réseaux nationaux des femmes, doivent être renforcés, afin d’augmenter la représentativité et d’assurer que les plaidoyers de haut niveau soient plus inclusifs et correspondent aux besoins spécifiques des femmes et filles centrafricaines de l’arrière-pays.
Dans le cadre de mise en œuvre de sa Note Stratégique en Centrafrique, ONU Femmes va obtenir de la Délégation de l’Union Européenne en Centrafrique un financement pour la mise en œuvre du Projet « MOUNGO MABOKO – Appui au Gouvernement de la République centrafricaine pour la promotion de l’égalité de genre et l’autonomisation des femmes » pour une durée de trois ans. Les efforts concertés de la Délégation de l’Union Européenne et de l’ONU Femmes visent à renforcer la prise en compte efficace de l’égalité des sexes dans les lois, politiques et stratégies nationales, ainsi que leur mise en œuvre, à travers un appui institutionnel en faveur de l’agenda nationale genre. Le présent projet s’inscrit dans le cadre du Plan National de Développement et se veut générateur de changements transformationnels et durables.
Pour appuyer l’opérationnalisation du projet, une assistance technique est mise en place auprès du ministère de la Promotion du genre pour appuyer l’élaboration et la mise en œuvre des politiques, stratégies, programmes genre et faciliter la coordination entre et avec les acteurs. L’assistance technique appuiera le MPGPFFE dans la mise à disposition d’une expertise technique (Analyste de Genre) afin de continuer les activités de sensibilisation et vulgarisation sur les droits des femmes vis-à-vis du grand public, entre autres à travers la célébration des journées statutaires. Le personnel de l’assistance technique qui est staff de l’ONU Femmes sera logé au sein du Ministère de la Promotion du genre.
Sous l”autorité du Coordonnateur National de Programmes, l”Analyste de programme Genre fournit un soutien à la gestion efficace des programmes d”ONU Femmes dans les domaines de la coordination en contribuant à la conception, à la formulation, à la mise en œuvre et à l”évaluation des programmes Moungo Maboko et s’occupera de la mise en oeuvre du mandat de l’ONU Femmes. L”analyste de programme Genre soutient l”exécution des programmes d”ONU Femmes en analysant les résultats obtenus lors de la mise en œuvre et en soutenant l”application appropriée des systèmes et procédures. L”analyste de programme travaille en étroite collaboration avec l”équipe des programmes et des opérations, le personnel du siège d”ONU Femmes, les responsables gouvernementaux, les donateurs multilatéraux et bilatéraux et la société civile pour assurer la réussite de la mise en œuvre des programmes d”ONU Femmes dans le cadre du portefeuille.
Il/elle devra s’acquitter, avec une certaine autonomie, des taches et responsabilités ci-dessous:
Portée des travaux:
Contribuer techniquement à l”élaboration de stratégies de programme afin d’Offrir une expertise technique au MPGPFFE pour qu’il joue de manière efficace son rôle de mise en application des lois et politiques, coordination et plaidoyer dans les domaines de la promotion de l’égalité des sexes
Fournir un appui technique au Coordonnateur national de Programme
Gestion des connaissances et de la communication
Appui au MPGPFFE dans les efforts de coordination du secteur
Gérer le suivi et le reporting du programme
Contribuer à l”établissement de partenariats et à des stratégies de mobilisation des ressources
Fournir des contributions techniques à la coordination interinstitutions sur le Genre afin d”assurer la cohérence et l”alignement des programmes d”ONU Femmes avec d”autres partenaires en RCA
Fournir des contributions aux efforts de plaidoyer, de renforcement des connaissances et de communication
Le titulaire s”acquitte de toutes autres tâches relevant de son profil fonctionnel qui sont jugées nécessaires au bon fonctionnement du Bureau et de l”Organisation.
Responsabilités de supervision/gestion: Le titulaire du poste sera dans une équipe de sept membres de l’unité Coordination stratégique. Sous la supervision directe du Coordonnateur National de Programme, il travaille en collaboration avec le/la Spécialiste de communication sensible au genre, l’assistant(e) à la coordination et l’Assistant(e) au programme et Administration.
Compétences :
Valeurs fondamentales :
Compétences clés :
Veuillez consulter ce lien pour plus d”informations sur les valeurs et compétences fondamentales d”ONU Femmes:
https://www.unwomen.org/en/about-us/employment/application-process#_Values
COMPÉTENCES FONCTIONNELLES :
Minimum Qualifications:
Formation et certification:
Expérience:
Langues:
Statements :
In July 2010, the United Nations General Assembly created UN Women, the United Nations Entity for Gender Equality and the Empowerment of Women. The creation of UN Women came about as part of the UN reform agenda, bringing together resources and mandates for greater impact. It merges and builds on the important work of four previously distinct parts of the UN system (DAW, OSAGI, INSTRAW and UNIFEM), which focused exclusively on gender equality and women”s empowerment.
Diversity and inclusion:
At UN Women, we are committed to creating a diverse and inclusive environment of mutual respect. UN Women recruits, employs, trains, compensates, and promotes regardless of race, religion, color, sex, gender identity, sexual orientation, age, ability, national origin, or any other basis covered by appropriate law. All employment is decided on the basis of qualifications, competence, integrity and organizational need.
If you need any reasonable accommodation to support your participation in the recruitment and selection process, please include this information in your application.
UN Women has a zero-tolerance policy on conduct that is incompatible with the aims and objectives of the United Nations and UN Women, including sexual exploitation and abuse, sexual harassment, abuse of authority and discrimination. All selected candidates will be expected to adhere to UN Women’s policies and procedures and the standards of conduct expected of UN Women personnel and will therefore undergo rigorous reference and background checks. (Background checks will include the verification of academic credential(s) and employment history. Selected candidates may be required to provide additional information to conduct a background check.)
Note: Applicants must ensure that all sections of the application form, including the sections on education and employment history, are completed. If all sections are not completed the application may be disqualified from the recruitment and selection process.